Ïîêàçàòü ñîîáùåíèå îòäåëüíî
Ñòàðûé 31.08.2006, 09:16   #8
Optimistique-moi
 
Àâàòàð äëÿ Ãóáêà Áîá
 
Ðåãèñòðàöèÿ: 29.06.2006
Àäðåñ: USNN
Ñîîáùåíèé: 3,992
Ñêàçàë(à) ñïàñèáî: 84
Ïîáëàãîäàðèëè 189 ðàç(à) â 97 ñîîáùåíèÿõ
Ïî óìîë÷àíèþ

Òåêñò ñòàòüè è ôîòî
Öèòàòà:
François Hanss
Réalisateur

François Hanss a travaillé en étroite collaboration avec Bruno Fuligni pour mettre en scène les débats les plus emblématiques de la loi de 1905. Dans sa filmographie, où s'enchaînent depuis plus de dix ans fictions, films musicaux,
publicités, documentaires de création, courts et longs métrages, François Hanss signe avec "La Séparation" son premier long métrage historique.

A partir d'un scénario original, mettant en scène des débats historiques sur une loi aujourd'hui centenaire - comment avez-vous pensé la réalisation de ce film pour mêler histoire et fiction ?
Un défi celui de ne faire qu’un ! Le mélange des genres ne me faisait pas peur... Bien au contraire cela représentait un des attraits que j’avais pour ce projet. J’ai d’emblée tenu à créer des aérations par rapport au huis clos qu’allait représenter la partie débat dans l’hémicycle. Ces intermèdes allaient par ailleurs situer nos personnages dans l’époque et les présenter sous forme de mini-biographies. J’ai pris cela comme un principe de narration avec Bruno Fuligni afin de donner tout le sens souhaité aux discours autant qu’aux archives. Fond et forme ont constamment rassemblé notre énergie. Le format du film a donc changé, passant d’un 52 minutes prévisionnel à un format de long métrage.

Quels procédés techniques avez-vous utilisés pour donner aux images de ce film l'empreinte d'une époque au coeur de l’hémicycle ?
J’ai choisi un format DVC Pro HD tourné en 16/9 avec un ratio qui garantissait, par les cadres, une élégance traduite par le lieu et la dramaturgie des visages. Une grande attention a été portée avec Dominique Fausset, le directeur de la photographie, sur le choix des focales fixes. Il fallait casser l’optique du zoom – éviter le rendu télé. La lumière principale a été établie essentiellement par un “Ballon”, sorte de petite montgolfière flottant dans l’espace de l’hémicycle, pour obtenir au final un rendu moins électrique et plus doux. Sans compter également un travail d’achèvement du traitement de l’image par un étalonnage très précis suivant la continuité du récit. La mise en images et le découpage technique très précis devaient autant favoriser l’orateur que celui qui écoute. Bref, situer le téléspectateur à la place du député, au coeur de ces débats.
De grands noms du cinéma interprètent les députés de l'époque. Comment avez-vous guidé ces comédiens pour les aider à incarner ces personnages historiques ? Dès le début, la distribution de ces rôles me séduisait beaucoup. Cependant, il fallait tourner vite. Avoir la mémoire du texte. Aussi, j’ai passé avec eux le même accord sur notre façon de procéder avec un découpage technique très précis sur l’ensemble des textes. Ils ont “endossé” les habits de leurs personnages avec force, caractère et charisme. L’hémicycle offre une superbe acoustique, une tribune digne des plus belles scènes. Enfin, essais costumes, préparations postiches et coiffures ont également servi à dessiner les personnages dans le moindre détail. Cela m’a permis de mieux les accompagner lors de ce tournage marathon. Au final, je suis très satisfait de leurs créations et il y a eu des vrais moments de magie !

Le tournage. Le défi était d’autant plus grand que l’équipe du film n’avait que trois jours pour tourner au sein de l’hémicycle profitant ainsi des vacances parlementaires et de deux jours sur le reste du Palais Bourbon.
La figuration compte une vingtaine de personnes. Ces figurants ont, pour l’anecdote, joué aussi bien les députés de droite que de gauche, voire de la commission dans une même scène. Cela m’a incité à privilégier la proximité des intervenants.
Les caméras. Les travées et les bancs sont étroits. Il a fallu trouver des astuces en machinerie pour les placer dans ce lieu. Pour certains plans en contre-plongée de la tribune, il a fallu d’autres astuces afin d’y placer travelling et caméras.
La musique originale du film a nécessité quatre semaines de composition et de mixage. La partition écrite à l’image - chose suffisamment rare y compris pour un documentaire - a été composée par un proche collaborateur, Sarry Long avec qui j’ai travaillé sur mon long métrage “Corps à corps”.
Le montage a été, quant à lui, réalisé sur neuf semaines par deux chefs monteurs, Emanno Corrado et Vincent Delorme, qui avaient spécifiquement une partie distincte du film à construire.
Le son et les bruitages ont été travaillés précisément par la suite afin de reconstituer la partie off – non visible - de l’image en recréant les rumeurs, les dénégations, les contestations, les rires... L’absence de micros à cette époque a nécessité de se pencher scrupuleusement sur l’acoustique du lieu.
Ãóáêà Áîá âíå ôîðóìà   Îòâåòèòü ñ öèòèðîâàíèåì